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En route vers le 350e anniversaire de Saint-Jean-Port-Joli

En route vers le 350e anniversaire de la municipalité de Saint-Jean-Port-Joli

En 2027, la municipalité de Saint-Jean-Port-Joli célèbrera 350 ans d’histoire, un jalon qui mérite d’être souligné et célébré ensemble.

Certains se souviennent peut-être des festivités de notre 325e anniversaire en 2002 ainsi que de la publication pour l’occasion de l’ouvrage Au pays des miens : récits de vie et généalogies de Saint-Jean-Port-Joli. Tout cela n’aurait pas eu lieu sans l’implication de nombreux bénévoles, en amont et au cœur de la fête.

Devenir bénévole

Parce qu’imaginer, préparer, peaufiner un tel événement nécessite du temps, la municipalité de Saint-Jean-Port-Joli entend réunir un comité des fêtes du 350e dès l’automne 2025.

Vous aimeriez faire partie de ce comité créatif et rassembleur? Vous pouvez déjà remplir le formulaire de candidature à cet effet.

Vous êtes un bénévole de terrain qui aimerait davantage mettre la main à la pâte lors de la fête en 2027? Vous êtes passionné.e d’histoire ou amoureux.euse de votre village et vous aimeriez transmettre uniquement vos idées?

Écrivez-nous sans tarder à virginie.st-pierre@saintjeanportjoli.com afin que nous puissions étoffer nos banques de bénévoles et d’idées créatives.

Ensemble, nous écrivons notre histoire.

Le Marché de Noël 2024 à la Vigie de Saint-Jean-Port-Joli

La Vigie s’illumine pour le Marché de Noël de Saint-Jean-Port-Joli les 7 et 8 décembre prochains

La municipalité de Saint-Jean-Port-Joli vous invite à faire vos emplettes des Fêtes en famille dans une ambiance festive et chaleureuse au Marché de Noël qui se tiendra les 7 et 8 décembre prochains à la Vigie (260, rue Caron, Saint-Jean-Port-Joli).

Toujours avec le souci écologique et un engagement pour l’achat local, le Marché de Noël réunit plus de 35 exposants proposant des idées-cadeaux gourmandes, créatives et faites à la main. Il propose également une programmation d’activités culturelles variées se déployant autant à l’intérieur qu’au grand air : fabrication de décorations de Noël, conte et musique, animations jeunesse, feu de joie et plus encore. L’entrée est gratuite et un service de cantine est offert sur place grâce à une collaboration avec l’organisme Soupe au bouton.

Horaire du marché

SAMEDI 7 DÉCEMBRE 2024 – 10h00 à 20h00
DIMANCHE 8 DÉCEMBRE 2024 – 10h00 à 17h00

Nouveauté cette année : le Marché de Noël prolonge ses heures d’ouverture en soirée le samedi 7 décembre pour un rendez-vous enchanteur de plus illuminés.

Les trois Bérets et la sculpture sur bois

Les trois Bérets et la sculpture sur bois à Saint-Jean-Port-Joli

Les frères Bourgault, Médard, André et Jean-Julien, qu’on appelle familièrement « Les trois Bérets » parce qu’ils avaient tous trois l’habitude de porter un béret du lever au coucher sans jamais s’en séparer, sont à l’origine de la tradition de sculpture sur bois qui fait aujourd’hui la renommée de Saint-Jean-Port-Joli. Les sculptures des Bourgault, avec les tissages d’Émilie Chamard et les maquettes de bateau d’Eugène Leclerc, ont suscité un engouement significatif, ce qui a d’ailleurs valu à la municipalité d’avoir été surnommée, dès les années 40, la « capitale de l’artisanat ».

L’histoire des trois Bérets

Nés dans une famille de seize enfants, dont le père, Magloire Bourgault, avait été navigateur avant de devenir menuisier et charpentier, et la mère, Émilie Legros, était couturière, brodeuse et artisane en tout genre, les trois frères ont appris très tôt à se servir du canif et à manier le ciseau et la gouge. En 1929, Médard, qui sculptait déjà depuis une dizaine d’années, reçoit la visite de l’ethnologue Marius Barbeau du Musée national de l’homme à Ottawa. Ce dernier l’encourage à persévérer dans la poursuite de son travail. Stimulé par cette rencontre, sans emploi en raison de la crise économique qui sévit, Médard décide de consacrer tout son temps à la sculpture sur bois, qu’il destine aux touristes. En 1931, l’aîné entraîne ses deux frères dans son sillon. Chacun développe son langage artistique, bien que des similitudes les relient. Les Bourgault sculptent notamment de nombreuses personnes âgées. Ils sentent, peut-être de façon inconsciente, qu’ils assistent à un changement social de la fonction de l’homme dans la société moderne et tentent d’enregistrer les traits de ces porteurs de la mémoire. De plus, dans les premières années, ils peignent leurs sculptures. Jean-Marie Gauvreau, directeur de l’École du meuble de Montréal, leur suggère d’utiliser la polychromie avec discernement de manière à ce que leurs sculptures ne s’apparentent pas aux reproductions de plâtre coloré en vogue à l’époque. Leurs œuvres connaissent un succès de vente immédiat et prennent le chemin des collections.

La fondation de l’École de sculpture

En 1933, en raison des retombées positives, ils décident d’ouvrir un atelier plus spacieux. En 1936, André fonde ce qu’il appelle un « atelier-école ». À l’automne 1940, sur la recommandation de Gauvreau, le Premier ministre Adélard Godbout, qui est aussi le député du comté de L’Islet, fait de l’atelier de Médard et de Jean-Julien la première École de sculpture subventionnée par l’État aux fins d’encourager la formation de « mains habiles » et de perpétuer la tradition de la sculpture sur bois. L’École suspend ses activités durant la Deuxième Guerre mondiale pour rouvrir en 1944 dans l’atelier d’André. Au décès d’André, survenu en 1958, Jean-Julien prend la direction de l’École. Durant toutes ces années, sans livres ni préparation pédagogique particulière, les frères Bourgault formeront, tout en poursuivant leurs travaux personnels, plusieurs générations de sculpteurs sur bois.

La relève

La sculpture, telle qu’initiée par les frères Bourgault, a connu en d’autres mains des destins différents. Quelques enfants de Médard, d’André et de Jean-Julien ont suivi les traces de leur père. Ils ont, tout comme plusieurs élèves de la première école des Bourgault et des écoles subséquentes, ouvert des ateliers en perpétuant cet héritage dans des voies qui souvent leur étaient propres. En parallèle, on vit aussi apparaître d’autres ateliers qui produisirent en série des figurines stéréotypées. À la fin des années 60, lorsque Jean-Julien cède l’École à l’un de ses fils, l’enseignement de la sculpture sur bois s’étend à d’autres matériaux et évolue vers des formes plus contemporaines. En 1992, l’École-atelier de formation en sculpture devient le Centre de sculpture Est-Nord-Est, un organisme voué à la création et à la production en art contemporain qui reçoit des artistes en résidence. En 1984, Saint-Jean-Port-Joli est l’hôte du Symposium international de sculpture contemporaine qui regroupe treize artistes de renom en provenance de sept pays. En reconnaissance du patrimoine artistique laissé par les frères Bourgault et de leurs successeurs, la municipalité organise depuis 1994 l’Internationale de la sculpture.1

  1. Sources: Médard Bourgault, Journal,1940 – 1967, Archives de la Côte-du-Sud, • Jean-Marie Gauvreau, Artisans du Québec, 1941, • Gérard Ouellet, Ma paroisse: Saint-Jean-Port-Joli, 1946, • Alain Duhamel, Gens de bois, 1975, • Angéline Saint-Pierre, Médard Bourgault, sculpteur, 1981, • Gaston Deschênes, Portrait de St-Jean-Port-Joli, 1984, • Entrevue André-Médard Bourgault, 2001, • Entrevue Pierre Bourgault, 2001. ↩︎

Recherche et rédaction
Valérie Rousseau

Chargé de projet
Robert Gagnon

Traduction
Stéphane Gregory

Remerciements
Remerciements particuliers à Angéline Saint-Pierre, ainsi qu’à André-Médard Bourgault, à Gil Bourgault, à Nicole Bourgault, à Pierre Bourgault, à Raymond Bourgault, à Roger-André Bourgault, à Jean Simard, à Alphonse Toussaint, à Conrad Toussaint et au personnel des Archives de la Côte-du-Sud et du Musée des Anciens Canadiens.

Prix Monique-Miville-Deschênes de la Culture

Récipiendaires du Prix Monique-Miville-Deschênes de la Culture

Le premier prix a été institué en 2002 en hommage à l’artiste qui a inspiré cette reconnaissance, Monique Miville-Deschênes, dont la notoriété est indiscutable. Le théâtre, la littérature, la chanson et la poésie ne sont que quelques exemples des modes d’expressions artistiques qu’elle a utilisés pour faire irradier une culture qui représente bien la passion et l’originalité des gens de Saint-Jean-Port-Joli. Sa carrière artistique étant source d’inspiration, le prix ne pouvait que porter son nom. 

Décerné chaque année à une personnalité qui a su faire rayonner et développer les arts et la culture à Saint-Jean-Port-Joli, le Prix Monique-Miville-Deschênes de la Culture souligne, en alternance, la contribution d’un acteur ou d’une actrice établi et de la relève.

En 2019, le comité du Prix Monique-Miville-Deschênes de la Culture a cessé ses activités.

Pour vous inscrire, cliquez ici