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Nicolas Pilote
Directeur de l'urbanisme et émetteur de permis
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Environnement

L’environnement et le développement durable à Saint-Jean-Port-Joli

La protection de l’environnement est l’une des grandes orientations du Plan d’urbanisme de Saint-Jean-Port-Joli. Elle vise à créer un cadre de vie propice et sécuritaire au développement à long terme de la municipalité, dans le but d’assurer un environnement de qualité pour les générations futures.

Dans cette page, vous trouverez de l’information sur :

Sujets connexes :

Gestion de l’eau potable

La municipalité de Saint-Jean-Port-Joli pourvoit à l’établissement et l’entretien d’un système d’aqueduc public. Les élus ont adopté le Règlement 695-12, afin de veiller à ce que l’eau potable ne soit pas gaspillée inutilement et d’en assurer la qualité.

Système de traitement de l’eau potable

Dans le but de bien informer les gens sur le système de traitement de l’eau potable, voici un résumé de la chaîne de traitement de l’usine de filtration située au 65, 4e Rang de la municipalité de Saint-Aubert :

Dégrillage grossier au barrage
Pour retenir les branches et les débris grossiers venant de la rivière et de la forêt.

Dégrillage plus fin à l’entrée de l’usine
Pour retenir les feuilles.

Ozonation (injection d’un gaz dans l’eau, appelé ozone)
Pour la désinfection et pour enlever les matières dissoutes qui donnent une coloration à l’eau. Le gaz s’évapore par la suite et il ne laisse aucun résiduel dans l’eau.

Filtration
L’eau qui a été ozonée passe à travers une couche de sable et de gravier fins pour retirer les matières fines qui sont en suspension dans l’eau. Au cours de cette étape, l’eau puisée dans la rivière qui avait une apparence un peu trouble devient limpide.

Injection d’hypochlorite de sodium (eau de javel) et de sulfate d’ammonium
Ces deux produits se combinent ensemble et forment la monochloramine. Il s’agit d’un résiduel de désinfectant qui est obligatoire dans le réseau de distribution et qui prévient contre les éventuelles contaminations qui pourraient avoir lieu dans le réseau (comme lors d’un bris d’aqueduc pour lequel il y aurait infiltration ou effet siphon)
.

Désinfection aux ultraviolets
Les rayons émis par les lampes UV complètent l’étape de désinfection de l’eau en désactivant les microorganismes tels que les coliformes qui deviennent inoffensifs pour les humains.

À noter que très peu de produits sont injectés dans l’eau à l’usine de traitement pour les populations de Saint-Aubert et de Saint-Jean-Port-Joli. D’ailleurs, aucun fluor n’est ajouté et l’ozone et les rayons UV ne laissent aucun résiduel. Le seul résiduel de produits chimiques est la monochloramine formée par la combinaison de l’hypochlorite de sodium et du sulfate d’ammonium. Ce résiduel est obligatoire pour protéger l’eau distribuée dans le réseau.

Astuces d’économie de l’eau potable

Une bonne partie de l’eau « consommée » dans nos activités courantes est tout simplement gaspillée. Nous laissons le robinet ouvert pendant que nous nous brossons les dents, nous faisons fonctionner le lave-vaisselle ou la machine à laver sans les charger complètement, etc. En fait, partout où nous utilisons de l’eau, il y a place à amélioration. Voici quelques astuces d’économies d’eau faciles à appliquer, à l’intérieur ainsi qu’à l’extérieur de votre résidence.

À L’INTÉRIEUR

  • Gardez une bouteille d’eau au réfrigérateur, ce qui vous évitera de laisser couler le robinet jusqu’à ce que l’eau soit froide lorsque vous voulez vous désaltérer (rincez la bouteille tous les deux ou trois jours);
  • Régler le niveau d’eau de sa machine à laver selon le volume de vêtements à laver;
  • Régler la machine à laver et le lave-vaisselle au cycle le plus court;
  • Gratter les assiettes plutôt que de les rincer avant de les placer au lave-vaisselle;
  • Pour la vaisselle à la main, utiliser des bassins de vaisselle, cela évitera de laisser couler de grandes quantités d’eau inutilement; 
  • Vérifier régulièrement les robinets et les toilettes de son domicile afin d’éviter les fuites; 
  • Ne pas décongeler les aliments sous l’eau ; baignez-les plutôt dans un bol d’eau ou mettez-les au réfrigérateur, cela prendra le même temps; 
  • Évitez de vous servir de la toilette comme d’une poubelle et d’actionner inutilement la chasse d’eau;
  • Une douche rapide consomme moins d’eau chaude (et d’énergie) qu’une baignoire bien remplie;
  • Fermer l’eau entre les diverses étapes du brossage des dents et du lavage des mains. 

À L’EXTÉRIEUR

  • Plus de la moitié de l’eau servant à arroser les pelouses et les jardins est perdue par évaporation ou par le ruissellement en raison d’un arrosage excessif. Déterminez la quantité d’eau dont votre pelouse a réellement besoin. En général, la plupart des jardins ont besoin de 2 à 3 centimètres (1 pouce) d’eau par semaine;
  • Mieux vaut un arrosage peu fréquent, mais lent et profond, et seulement si les pluies ont été insuffisantes ou jusqu’à ce que le gazon ait atteint 10 cm; 
  • Régler la hauteur de coupe de la tondeuse à gazon à un niveau supérieur (environ 7,5 cm). Legazon plus long conservera mieux son humidité;
  • Choisir de préférence le matin ou le soir pour l’arrosage afin de diminuer les pertes par évaporation en plein jour;
  • Pour l’installation de gicleurs extérieurs, opter pour des modèles à arrêt automatique et munis de pluviomètres ou de détecteurs d’humidité;
  • Quand vous lavez votre voiture, remplissez un seau d’eau et employez une éponge. Vous pouvez ainsi économiser quelque 300 litres d’eau; 
  • Utilisez des tuyaux microporeux ou des systèmes d’irrigation qui économisent l’eau; 
  • Utilisez un balai pour nettoyer l’entrée, plutôt qu’un boyau d’arrosage; 
  • Couvrir la piscine extérieure lorsqu’elle n’est pas utilisée pour réduire l’évaporation; 
  • Arrosez les légumes et les fleurs avec un arrosoir;
  • Préférer les fleurs indigènes et vivaces dans vos aménagements paysagers, elles sont plus résistantes à la sécheresse; 
  • Regrouper les espèces ayant des besoins similaires en eau et offrir aux plantes un bon terreau qui retiendra l’eau facilement et permettra de réduire la fréquence d’arrosage;
  • Récupérer l’eau de pluie. 

 

Plan de protection de la source d’eau potable

En juin 2023, les municipalités de Saint-Jean-Port-Joli et de Saint-Aubert s’unissent, en collaboration avec l’Organisme des bassins versants de la Côte-du-Sud, pour la préservation de la santé du bassin versant du lac Trois-Saumons, qui alimente en eau potable les deux municipalités. Par l’adoption d’un plan de protection, elles souhaitent s’engager pleinement dans la préservation de cette ressource vitale pour le bien-être de leur population et des générations à venir.

Afin de pouvoir garantir la qualité de l’eau potable, une analyse de vulnérabilité a été réalisée en 2021. Cette analyse, sur laquelle repose l’élaboration du plan de protection de la ressource, contient:

  • La localisation et une description de l’aménagement du site de prélèvement;  
  • Le plan de localisation des aires de protection immédiate, intermédiaire et éloignée; 
  • Le niveau de vulnérabilité des eaux.

Des consultations citoyennes ont également eu lieu en octobre 2023 en vue d’étoffer le plan de protection, qui a été adopté par le conseil municipal de Saint-Jean-Port-Joli le 7 octobre 2024 et qui a été présenté aux citoyennes et citoyens le 16 octobre 2024.

Plan d’action pour réduire la présence de plomb dans l’eau potable

En tant que responsable d’une installation de distribution d’eau potable et ayant enregistré au moins un résultat d’analyse qui était en dépassement de la norme du plomb depuis l’été 2020, la municipalité de Saint-Jean-Port-Joli doit présenter un plan d’action. Ce dernier détaille les moyens mis en place pour détecter et réduire le plomb dans l’eau potable.

Bilan annuel de la qualité de l’eau potable

En vertu de l’article 53.3 du Règlement sur la qualité de l’eau potable (RQEP), les responsables de systèmes de distribution d’eau potable desservant plus de 20 personnes et au moins une résidence devront produire, au plus tard au 31 mars de chaque année, un bilan de la qualité de cette ressource pour la période du 1er janvier au 31 décembre de l’année précédente.

Gestion des installations septiques

En vertu du Règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (Q2, r.22), la municipalité de Saint-Jean-Port-Joli a procédé à l’inventaire des installations septiques sur son territoire pour en vérifier la conformité. Au total, près de 660 adresses non-reliées au réseau d’égout sanitaire de la municipalité ont été inspectées depuis 2017.

Mise aux normes des installations septiques

Les élus ont adopté le Règlement 801-21 afin de mettre en place un programme de réhabilitation de l’environnement pour la mise aux normes des installations septiques. Selon le résultat des inspections, certaines installations devront être remises aux normes ou entièrement remplacées.

Pour soutenir les propriétaires dans la mise aux normes de leurs installations septiques, un programme d’aide financière a été mis en place à la municipalité sous forme de prêt sans intérêt, remboursable sur une période de 10 ans. Les critères d’admissibilité au programme sont indiqués dans le règlement.

Vous désirez en savoir plus sur les modalités de ce programme?
Contactez Nicolas Pilote, directeur du Service de l’urbanisme, au 418 598-3084 poste 120 ou à urbanisme@saintjeanportjoli.com.

Vidange des installations septiques

Les résidences permanentes hors réseau seront visées par la vidange de leurs installations septiques en partie en 2024 et en 2025. Pour celles visées en 2024, un montant de 302$ sera porté au compte de taxes municipales. Veuillez noter que la vidange d’une fosse de rétention ne fera pas l’objet d’une vidange systématique par l’intermédiaire de la municipalité.

Pour les résidences secondaires, la vidange systématique se fera minimalement aux 4 ans.

Si votre installation septique a été vidangée en 2023 et qu’un montant de 302$ figure sur votre compte de taxes municipales 2024, veuillez nous faire parvenir une copie de votre facture à l’adresse courriel suivante : info@saintjeanportjoli.com afin que nous puissions faire les corrections nécessaires.

Un appel d’offres regroupant plusieurs municipalités de la MRC de L’Islet, dont Saint-Jean-Port-Joli, a permis d’obtenir le meilleur tarif pour une période de 5 ans (2024-2028). Les services de la compagnie CAMPOR Environnement ont ainsi été retenus.

Bandes riveraines

D’une largeur minimale de 10 à 15 mètres entre le milieu aquatique et le milieu terrestre, la bande riveraine est essentielle pour protéger les habitats et la faune aquatique et terrestre. La construction d’habitations et les activités forestières et agricoles peuvent détruire les écosystèmes aquatiques (lacs et rivières) ou compromettre fortement leur pérennité.1

Un certificat d’autorisation de la municipalité est nécessaire pour la construction d’un mur de soutènement ainsi que pour tous types de travaux et ouvrages susceptibles :

  • de porter le sol à nu;
  • d’empiéter sur le littoral;
  • d’affecter la stabilité du sol;
  • de détruire ou de modifier la couverture végétale des bandes riveraines.
Remplir une demande de certificat

Plantes et espèces protégées

La gentiane de Victorin

Il est possible d’observer la présence de la gentiane de Victorin à Saint-Jean-Port-Joli. Cette espèce croît le long de l’estuaire d’eau douce du fleuve Saint-Laurent et est menacée de disparition au Québec.

Afin d’assurer sa pérennité et maintenir la qualité de son habitat, un projet visant à sensibiliser les propriétaires riverains à la présence de l’espèce et à réduire les menaces sur son milieu de vie a été lancé par le Bureau d’écologie appliquée (BEA) en 2022, soutenu par Environnement Canada via le Programme d’intendance de l’habitat (PIH) pour les espèces en péril du Canada.

Comment identifier la gentiane de Victorin

  • Elle possède une tige dressée de 10 à 50 cm de hauteur munie de feuilles étroites opposées;
  • L’inflorescence possède jusqu’à 30 fleurs;
  • La corolle possède quatre pétales de 3,5 à 4,5 cm de longueur, bleu foncé ou violacés;
  • La floraison a lieu d’août à septembre et peut donner par la suite environ 400 graines brunes par fruit.

Si vous repérez une occurrence dans notre municipalité, signalez‑la au Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ).

Vos observations permettront d’améliorer la connaissance de cette espèce rare et d’en favoriser la sauvegarde.

La berce laineuse

La berce laineuse, aussi appelée grande berce, est une espèce indigène non envahissante que l’on retrouve sur le territoire, dans les endroits humides et plutôt lumineux.

Malheureusement, elle est régulièrement confondue avec la berce du Caucase, une espèce exotique envahissante (EEE) et toxique. Cette dernière présente un risque pour la santé humaine et pour l’environnement. Plusieurs offensives d’éradication sont en cours au Québec contre cette EEE, ce qui peut menacer la survie de la berce laineuse si elle n’est pas identifiée adéquatement.

Comment identifier la berce laineuse

  • La berce laineuse est une plante indigène du Québec, c’est-à-dire que la plante est originaire du Québec;
  • La berce laineuse ne dépasse pas 3 mètres de hauteur;
  • Chaque ombelle mesure de 15 à 20 cm de diamètre;
  • Sa tige est entièrement recouverte de poils blancs, souples et d’aspect feutré;
  • Certaines parties de la tige peuvent avoir une nuance de rouge. Les taches ne sont pas aussi colorées que pour la berce du Caucase;
  • L’envers des feuilles a une texture feutrée, abondamment recouverte de poils blancs, souples et laineux.
Berce laineuse
© MAPAQ
Berce du Caucase
Berce du Caucase
© Gouvernement du Québec

Si vous croyez avoir été en contact avec la berce du Caucase ou désirez obtenir plus d’information sur les mesures à prendre en cas de contact, appelez Info-Santé.

Pour signaler sa présence à Saint-Jean-Port-Joli, remplissez ce formulaire.

Arbres et flore locale

Distribution d’arbres annuelle

Chaque année, la municipalité tient une distribution d’arbres annuelle dans le but d’encourager ses citoyennes et citoyens à verdir leur propriété et prendre soin de l’environnement. Parce que planter un arbre est un geste pour l’avenir!

Plusieurs espèces sont généralement proposées à la population, comme des chênes rouges, des érables, des mélèzes et des bouleaux. À noter que l’inventaire peut varier d’une année à l’autre. La municipalité offre un maximum de 2 arbres par individu et fonctionne avec la règle du «premier arrivé, premier servi».

La distribution d’arbres annuelle a généralement lieu au mois de mai. Surveillez nos actualités et réseaux sociaux pour en connaître la date exacte et le lieu de distribution.

Défi pissenlits et entretien des gazons

La municipalité de Saint-Jean-Port-Joli encourage ses résidents à joindre le Défi pissenlits, un mouvement visant à retarder la tonte des gazons afin de favoriser la présence et la survie des insectes pollinisateurs. Au mois de mai, il est par conséquent conseillé d’attendre le moment juste avant que les fleurs ne dispersent leurs semences pour sortir la tondeuse.

Une étude de l’Université du Québec à Trois-Rivières a d’ailleurs démontré les nombreux avantages à tondre la pelouse moins fréquemment. En plus d’accroître les populations de pollinisateurs, elle permet notamment de réduire les gaz à effet de serre.2

Des gestes simples pour favoriser la biodiversité

Planter des espèces mellifères

Une plante dite mellifère produit du nectar et/ou du pollen, qui sont deux éléments nécessaires à la survie et au bien-être des insectes pollinisateurs. Elle tient donc un rôle majeur dans le maintien de notre biodiversité et l’équilibre des écosystèmes.

Voici une liste non exhaustive d’espèces mellifères à privilégier dans vos aménagements paysagers :

ANNUELLES

  • Coriandre
  • Cosmos
  • Tournesol
  • Verveine

PETITS FRUITS

  • Framboisier (Rubus idaeus)
  • Fraisier des champs
  • Bleuet
  • Gadelier

VIVACES

  • Asclepias syriaca
  • Coréopsis lancéolé
  • Phlox maculé
  • Liatris à épis (Liatris spicata)
  • Lavande vraie
  • Lavande officinale
  • Dicentra cucullaria
  • Campanula rotundifolia

ARBRES

  • Érable
  • Pommier à fleurs (Malus spp.)
  • Prunier (Prunus domestica)
  • Tilleul
  • Sorbier d’Amérique

ARBUSTES

  • Potentille
  • Rosier
  • Spirée

Faire une place à l’asclépiade

L’asclépiade est une plante vivace avec de jolies fleurs disposées en ombelles. Sa particularité? Elle constitue l’unique source de nourriture ingérée par les chenilles du papillon monarque.

Ce magnifique papillon migratoire fait désormais partie de la liste des espèces en danger. Il est donc plus opportun que jamais d’introduire des plants d’asclépiades dans le paysage qui nous entoure. Cependant, il faut se rappeler que la sève produite par l’asclépiade est toxique; évitez tout contact.

On retrouve quatre espèces d’asclépiades indigènes au Québec :

  • L’asclépiade commune (asclepias syriaca)
  • L’asclépiade incarnate (asclepias incarnata)
  • L’asclépiade très grande (asclepias exaltata)
  • L’asclépiade tubéreuse ou asclépiade de l’intérieur (asclepias tuberosa var. interior)espèce désignée menacée au Québec

Enrichir le sol de compost

Le compostage domestique est l’allié ultime des jardiniers soucieux d’améliorer la qualité de leur sol, en plus de diminuer la quantité de déchets dans les sites d’enfouissement.

Le compost a de nombreuses vertus au jardin. Il permet, entre autres choses :

  • un apport prolongé en éléments nutritifs;
  • une amélioration de la structure et de l’aération du sol;
  • le drainage de l’eau de pluie et la rétention de l’eau et des éléments fertilisants, selon les types de sols;
  • la croissance des racines.

Il peut également servir de barrière physicochimique pour certains ravageurs ou certaines maladies.

Pour tout savoir sur le compostage domestique, les bonnes pratiques et les endroits pour se procurer un composteur, consulter le site Internet de la MRC de L’Islet.

Lutter contre les espèces exotiques envahissantes

Selon l’Union mondiale pour la conservation de la nature, les espèces invasives sont la deuxième menace en importance sur le plan de la biodiversité après la disparition de l’habitat. C’est pourquoi il est important d’éviter leur implantation dans vos aménagements paysagers et de savoir les identifier pour en empêcher la propagation.

Voici une liste des espèces floristiques exotiques envahissantes prioritaires émise par le Gouvernement du Québec :

  • Alliaire officinale
    Alliaria petiolata
  • Berce commune (ou sphondyle)
    Heracleum sphondylium
  • Berce du Caucase
    Heracleum mantegazzianum
  • Châtaigne d’eau
    Trapa natans
  • Dompte-venin de Russie
    Vincetoxicum rossicum
  • Dompte-venin noir
    Vincetoxicum nigrum
  • Érable de Norvège
    Acer platanoides
  • Hydrocharide grenouillette
    Hydrocharis morsus-ranae
  • Impatiente glanduleuse
    Impatiens glandulifera
  • Myriophylle à épis
    Myriophyllum spicatum
  • Nerprun bourdaine
    Frangula alnus
  • Nerprun cathartique
    Rhamnus cathartica
  • Potamot crépu
    Potamogeton crispus
  • Renouée de Bohème
    Reynoutria ×bohemica
  • Renouée de Sakhaline
    Reynoutria sachalinensis
  • Renouée du Japon
    Reynoutria japonica
  • Roseau commun
    Phragmites australis subsp. australis
  • Stratiote faux-aloès
    Stratiotes aloides

Consultez ce document pour connaître les gestes simples qui peuvent être posés afin de prévenir l’introduction et la propagation de ces espèces.

Valoriser les alternatives aux pesticides

Les pesticides sont des produits qui visent à limiter, détruire ou repousser les ravageurs. Ils incluent les herbicides, insecticides et fongicides, produits algicides, répulsifs d’animaux et d’insectes, produits nettoyants et antimicrobiens, produits de préservation des matériaux et du bois et dispositifs contre les insectes et les rongeurs.¹

Voici quelques alternatives pour un jardinage sécuritaire et respectueux de l’environnement.

¹ Onil Samuel, « Les risques à la santé associés à l’utilisation de pesticides à des fins esthétiques », INSPQ, 2002

  1. Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs ↩︎
  2. Marie Maude Pontbriand, « Le Défi pissenlits pour sauvegarder le garde-manger des abeilles », Radio-Canada, 2021 ↩︎
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